vendredi 21 mars 2014

Pour tester votre motivation , les recruteurs ont en stock toute une série de questions piége







Par Émile Vidaud 06 mars 2014 

Pour tester votre motivation, les recruteurs ont en stock toute une série de questions piège à vous poser pendant l’entretien de motivation. Voici les sept questions fétiches des recruteurs et nos conseils pour vous préparer à y répondre du tac au tac.

Les questions sur l'entreprise

Quelle est l’activité de l’entreprise ? Le nom des produits ou des services vendus ? Qui sont ses principaux concurrents ? Quel est le montant du chiffre d'affaires ? L'entreprise a-t-elle souffert pendant la crise ? Qui est le patron de la division visée ? Quels sont ses chantiers phares ?

Pour répondre à toutes les questions sur l'entreprise, consultez son site internet, ses comptes sur les réseaux sociaux et Google Actu où vous obtiendrez plein d'infos.

Adéquation entre votre profil et le poste

Votre motivation est-elle suffisamment importante pour relever les défis du poste ? Quel type de concession êtes vous prêt à faire pour nous rejoindre ?

Pour résister à cette avalanche de questions, vous devez savoir transmettre votre motivation  en démontrant que vous connaissez le poste, que vous vous projetez dans vos fonctions et que vous êtes prêt à quitter votre job pour rejoindre l'entreprise.

Les questions perso

Quel est votre principal défaut ? Votre principale qualité ? Pourquoi devrais-je vous choisir plutôt qu'un autre candidat ?  

Quand il s'agit de décrire vos traits de caractères, vos atouts et vos faiblesses, mieux vaut vous appuyer sur vos réalisations et ce que votre entourage (pairs, subordonnés, managers) dit de vous. C'est une bonne façon de prouver que vous êtes à l'écoute du feedback des autres. 

Rémunération : l'épineux sujet du salaire

Quelles sont vos prétentions salariales ? C'est souvent la question redoutée en entretien. 

Laissez les hésitations au placard et annoncez vore salaire fixe actuel sans oublier votre part variable (téléphone, voiture, télétravail). Cela permettra au recruteur de constater que vous savez évaluer votre valeur. Ne gonflez pas votre rémunération, vous risquez de faire fuir votre employeur ! 

La colle sur votre évolution de carrière 

Où vous voyez-vous dans cinq ans ? Qu'est-ce qui me dit que vous vous impliquerez sur le long terme dans notre entreprise ? 

Renseignez-vous sur les programmes d'évolution en interne et repérez les formations que vous aimeriez faire dans l'entreprise. Vous pouvez également  contacter la personne qui a occupé le poste avant vous pour connaitre son évolution. 

Entretien de recrutement : les questions à la fin

Que pensez-vous de notre entretien ?

Cette question est l'occasion rêvée de faire passer votre message en disant par exemple : " j'aimerais partager cette idée avec vous " ou " j'aurais souhaité aborder ce thème ensemble ". 

 

mercredi 12 mars 2014









Les employeurs français acceptent mal les salariés âgés

 




Les employeurs français ont le plus de mal à gérer leurs seniors actifs. (Crédit: AFP) Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP
 
 
Seuls 59% des chefs d'entreprises français attendent une hausse de la part des seniors dans leurs effectifs d'ici 2020, contre 77% en Europe, selon une étude.
Le vieillissement de la population? «Une réalité acceptée par tous les employeurs en Europe… mais un peu moins en France», indique une étude Towers Watson/The Economist Intelligence Unit sur les plus de 60 ans en entreprise, publiée ce jeudi. Les chefs d'entreprises hexagonaux ne sont en effet que 59%, à s'attendre à une hausse de la part des seniors dans leurs effectifs d'ici 2020.
En revanche, presque les trois quarts des dirigeants européens s'attendent à une telle augmentation, dont 22% qui estiment qu'elle sera «forte». Résultat, si un dirigeant européen sur sept voit le vieillissement comme un challenge aujourd'hui, ils seront un sur quatre à penser que cela le sera aussi en 2020, précise l'étude.
De leur côté, les employeurs français sont ceux qui rencontrent le plus de difficulté à gérer les salariés âgés. Ils sont un sur trois, contre 13% en Europe, à estimer que la gestion du vieillissement des effectifs est déjà à l'heure actuelle un des principaux problèmes de ressources humaines auxquels ils doivent faire face.

Vieillissement accéléré

Les dirigeants français ne pensent toutefois pas s'adapter davantage aux travailleurs de plus de 60 ans. Ils sont ainsi moins nombreux que leurs confrères du Vieux continent (36% contre 48%) à penser qu'ils vont devoir spécifiquement remettre à niveau des compétences de leurs employés de plus de 60 ans. Et pourtant, souligne l'étude, «la population active européenne vieillit et se réduit rapidement». Avant de prévenir que «les conséquences de ce phénomène pour l'économie et les entreprises1 du continent sont profondes.»
En France particulièrement, qui aborde le vieillissement de la population dans une fâcheuse posture. «Même s'il a remonté ces dernières années, le taux d'emploi des seniors en France reste parmi les plus faibles des pays développés», observe en effet l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans une récente étude sur le sujet2. Alors que les 55-60 ans français sont moins au chômage que dans les pays étrangers, les 60-64 ans le sont beaucoup plus. Seuls un sur cinq en France a un emploi, contre un sur trois en Europe.









lundi 3 mars 2014










Comment choisir son organisme de formation

En clarifiant vos besoins et en vous renseignant sur les formateurs , vous évitez les mauvaises surprises .


Pas facile de se repérer dans le maquis de la formation professionnelle. L'offre est pléthorique : environ 50 000 structures proposent leurs services en France. Indépendants ou groupes d'envergure, tous lorgnent le magot que représentent les dépenses des entreprises, sous forme de plans de formation et autres droit individuel à la formation (Dif). Mais tous ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins, même si, dans le lot, la perle rare existe nécessairement. Responsables formation, DRH ou même managers doivent faire preuve de méthode pour dégoter l'organisme sérieux, compétent et adapté à leur demande. 

Affiner sa demande

Avant de vous lancer dans la quête de l'organisme idéal, vous devez absolument définir les besoins des salariés concernés. Quelle thématique ? Quel budget ? En salle de cours ou en ligne ? Dans l’entreprise ou à l'extérieur ? Autant de questions auxquelles il vous faudra apporter des réponses le plus précise possible. 

Si vous ne maîtrisez pas tous les tenants et aboutissants, n'hésitez pas à aller à la source de la demande. "Pour établir une description fine de la demande de formation sur les normes comptables, par exemple, le DRH, qui n’est pas un financier, doit se tourner vers le professionnel", précise Jérôme Lesage, PDG et fondateur de Place de la formation une société d'achat et de gestion de formation pour le compte d'entreprises. Au besoin, le bénéficiaire de la formation ou le responsable qui en est à l'origine doit pouvoir détailler au maximum ses desiderata s. Présentez-lui éventuellement différentes options existantes pour qu'il ait conscience de l'éventail des possibilités. Une formation de perfectionnement Excel, certes, mais sur quelles fonctionnalités en particulier ? Votre recherche n'en sera que plus efficace. 

Récolter les informations

En dehors de cas de formations pointues, plusieurs organismes se retrouvent généralement en compétition pour répondre à vos demandes. Collectez alors le plus d'informations possibles sur eux : leur taille, leur chiffre d'affaires, le type de formateur, leur ancienneté, leur spécialité . . . Et n'hésitez pas à aller au-delà de la plaquette de présentation : les résultats financiers, la date de création ou les éventuelles procédures judiciaires en cours se retrouvent facilement en ligne si l'entreprise se montre transparente. Une recherche qui est loin d'être superflue. "Apprendre qu'un organisme est placé en redressement judiciaire ne constitue pas un critère rédhibitoire dans le cadre d'une formation qui se tient la semaine prochaine, i le devient pour un cursus étalé sur 6 mois", illustre Jérôme Lesage. 

Autre moyen d'en apprendre plus sur un organisme : solliciter des personnes qui ont déjà fait appel à ses services. A la manière d'un recruteur, vous pouvez prendre des références auprès d'entreprises clientes. Si un avis positif ne constitue pas une garantie que la formation vous plaira, il permet d'y voir plus clair et d'éviter les charlatans.

Vérifier les points-clés

Devant la masse d'informations, vous devrez mettre en lumière les critères incontournables pour finaliser votre choix. "Pour une formation de type coaching, c'est la personnalité du formateur qui compte, et non le chiffre d'affaires de sa société, illustre Jérôme Lesage. Pour une formation déployée sur plusieurs sites, on regarde surtout la qualité du réseau."

Le même travail est évidemment à effectuer sur le contenu même du module de formation sous peine de s'y perdre. Entre une formation d'anglais à 30 euros de l'heure et une autre à 170 euros de l'heure, la différence dans la prestation doit être claire à vos yeux. 

Capitaliser sur l'expérience

Évidemment, une fois que la formation s'est déroulée, il est impossible de faire un retour dans le passé. Il est cependant possible-et même utile- de faire un retour d'expérience. L'évaluation par les participants est monnaie courante à la fin des formation, mais une analyse à froid, quelques semaines plus tard, permet d’établir un bilan moins subjectif. En distinguant ce qui a réussi de ce qui a échoué, vous enrichissez votre connaissance de l'offre. Et affinez votre prochaine demande de formation.

http://www.journaldunet.com