vendredi 14 juin 2013







  


                          Faire et refaire son CV ... 


. . . . C'est toujours travailler son CV, avec au final des doutes ou le constat de ne pas être convoqué(e).

Le CV focalise toute l'attention, tous les efforts et tous les questionnements.
On se précipite souvent pour en disposer rapidement et pour pouvoir enclencher ses démarches de recherche d'emploi.
On le reprend aussi souvent pour intégrer les remarques et les conseils des uns et des autres ou pour corriger le tir selon l’efficacité constatée. 

Nous sommes toujours autant surpris lors des avis gratuits sur les CV ou nos accompagnements personnalisé, y compris de la part de personnes ayant recruté ou provenant de la fonction RH, de constater à quel point nous pouvons manquer de réflexion et de prise de recul par rapport à nos réalisations, nos missions, la raison d'être de notre poste, etc . . .  

Et encore plus souvent, d'un temps de réflexion pour se projeter professionnellement . . . Sans compter le changement de posture d'émetteur à lecteur, voire évaluateur "si je devais me recruter . . . ". 

A cela nous semble-t-il 3 raisons principales ?

* la précipitation déjà évoquée à rechercher pour changer rapidement ou retravailler (les mois passent vite . . . l'entourage met la pression . . . on craint de passer à côtés d'opportunités . . . )
* la certitude de bien se connaître et d'être apte à retranscrire des expériences que 
l'on connait par cœur . . . et qui seront comprises de tous . . . 
* l'évitement d'un questionnement sur soi, sur son métier, sur les organisations, sur le marché du travail . . . qui pourrait nous déstabiliser dans une période où nous avons besoin d'être en confiance . . . 

En réponse, 2 bons réflexes :

* Ne pas s'interroger sur son projet professionnel, ses aspirations, ses compétences . . . uniquement lors d'une recherche d'un emploi ou d'un entretien annuel, mais développer une attention, une réflexion et une construction continues. Comme pour son réseau de relations !
* Prendre le temps avant d’actionner, voire de griller ses cartouches, quelques semaines suffisent, pour analyser le plus objectivement son parcours, ses expériences, son employabilité, faire un point sur ses modes de fonctionnement, définir ses cibles de recherche tant en matière de fonction que d'organisation recueillir des informations, échanger avec d'autres, préciser un plan d'actions . . . Tout  ceci se réajustera, s'enrichira pendant la mise en œuvre, d'autant plus que vous aurez réfléchi, fait des choix, validé des options, recueilli des informations . . . Vous saurez mieux les appréhender et les intégrer parce que vous aurez précisé les quoi et les pourquoi. 

L'énergie et le temps passés à faire, refaire son CV sont stériles. C'est un des outils de votre communication écrite et orale parmi d'autres.








Si l'on intègre par ailleurs aujourd’hui le recrutement via les réseaux sociaux, et la nécessité d'élaborer non pas un CV mais une présence active, cette étape de définition et de validation de votre identité professionnelle devient encore plus utile.  



source : Équipe id-carrieres 
 





samedi 8 juin 2013




     Emploi : la crise accentue la concurrence                               jeunes / seniors 


                photo CCI


vidéo : forum emploi le figaro.fr
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid694908207001?bckey=AQ~~,AAAAjgltpmk~,3G6d8W41NOS8dBzRXeWHGdzbg-FWShEX&bclid=0&bctid=1878325699001



  ....votre avis nous intéresse !










           Pourquoi passer par un cabinet de 

           recrutement ?

 Qu'on les apprécie ou non, les cabinets de recrutement sont aujourd'hui très présents sur le marché de l'emploi. Presse écrite, sites Internet d'offres d'emploi, réseaux sociaux . . . ils sont partout. Découvrez pourquoi ces établissements méritent toute votre attention.

Pour diverses raisons (manque de temps, difficulté à trouver les bons profils . . .), de très nombreuses entreprises confient leurs recrutements à un cabinet. Celui-ci est alors chargé de rechercher des candidats, de sélectionner les 2 ou 3 meilleurs et de les proposer à l'entreprise, qui retiendra finalement la meilleure candidature. Plus qu'un intermédiaire, les cabinets de recrutement exercent un véritable rôle de conseil auprès de leur entreprise cliente pour trouver, ensemble, le meilleur profil.

Comment peuvent-ils faciliter votre recherche d'emploi ?

Premier élément essentiel : les grands cabinets de recrutement généralistes proposent beaucoup de postes. Avoir un dossier (et un bon !) dans chacun d'entre eux peut ainsi vous permettre d'accéder à de nombreux postes auxquels vous ne porriez pas postuler directement en entreprise.

Etre recommandé par un cabinet de recrutement ne pourra par ailleurs que vous mettre en valeur, et maximiser vos chances d'être embauché : se positionnant comme de véritables spécialistes du recrutement, les candidatures proposées par un cabinet de recrutement sont étudiées avec soin par les entreprises clientes. Par ailleurs, les cabinets reçoivent de nombreux candidats dans un cadre général, pour la création de leur dossier. Ainsi, quel que soit votre parcours et la qualité de votre CV, vous aurez l'occasion de convaincre le cabinet lors d'un entretien. C'est ainsi que, si vous avez su convaincre votre consultant, vous pourrez, malgré une expérience encore mince, obtenir un entretien d'embauche auprès d'une société qui ne vous aurait jamais rencontré à la lecture de votre CV.

De plus, si vous avez convaincu un consultant lors d'un entretien et que celui-ci croit en vous et votre potentiel, il pensera alors régulièrement à vous pour les postes qu'il a à pourvoir. Ainsi, même si une première opportunité qu'il vous propose ne se concrétise pas, il n'hésitera pas à vous repositionner sur d'autres postes. 

Sachez enfin qu'un cabinet de recrutement est bien souvent soumis à une période de garantie : leur misssion ne sera réussie et terminée que lorsque le candidat qu'ils auront placé aura validé sa période d'essai. Les cabinets de recrutement ont par conséquent tout intérêt à effectuer un travail de qualité et à positionner les bons candidats au bon poste et au bon moment.

Un véritable allié

Ne vous fâchez pas avec les cabinets de recrutements ! Certains d'entre eux peuvent représenter une part conséquente des offres d'emploi d'un secteur donné. Salir votre réputation auprès d'un des pricipaux cabinets pourrait ainsi vous fermer de nombreuses portes. Autre conseil : gérez vos dossiers auprès des cabinets de recrutement avec soin ! Vous êtes inscrit dans un grand cabinet, possédez un bon profil et n'êtes pourtant jamais contacté ? Rendez-vous sur votre espace personnel et vérifiez que votre dossier est bien renseigné. Peut-être par exemple ne vous appelle-t-on pas parce que votre profil n'indique pas que vous êtes actuellement en recherche d'emploi !

Les cabinets de recrutements, acteurs majeurs du marché de l'emploi, doivent ainsi retenir toute votre attention. Considérez-les non comme un intermédiaire inutile, mais comme un vétitable allié de vore recherche d'emploi. 


www.latribune.fr
Copyright Reuters



 




.... Pertinencerh votre cabinet de recrutement 
www.pertinencerh.net !                       

 

dimanche 2 juin 2013







Pertinencerh




La formation trop peu accessible pour les
chômeurs ?

La mise en œuvre de procédures "accélérées" pour l'achat de formations par Pôle emploi s'avère inefficace sur le train et parfois coûteuse, estime l'inspection générale des Affaires sociales dans un rapport.

Les procédures d'achat de formation pour les chômeurs par Pôle emploi sont trop rigides pour être pleinement efficaces et les agents manquent d'un outil simple pour trouver une formation adaptée à chaque demandeur d'emploi. C'est le bilan que vient de faire l'inspection générale des Affaires sociales (Igas) dans un rapport portant précisément sur l'évaluation des achats de formations par Pôle emploi. Les formations, soumises aux règles de la concurrence, font l'objet de passations de marchés avec appels d'offres. Pour réduire les procédures et répondre plus rapidement aux besoins, les directions de Pôle emploi en régions achètent des formations par "paquets".

Cette procédure était censée garantir une adéquation entre les achats et les besoins de la zone géographique concernée au moment où le besoin était avéré. En s'appuyant sur une enquête menée dans 4 régions (Bretagne, Picardie, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes), l'Igas a mis à jour toute une série de dysfonctionnements : des appels d'offres lancés alors qu'aucun besoin correspondant n'était avéré ou que l'offre de formation était inexistante dans la région, et surtout des outils encore souvent artisanaux aux mains des conseillers de Pôle emploi, ce qui constitue, selon le rapport "un frein majeur à l'accès des demandeurs d'emploi à la formation".

Les taux de remplissage des stages ne sont que très exceptionnellement de 100%, ce qui génère un surcoût pour Pôle emploi, car les formations sont payées à l'heure commandée et non au nombre de stagiaires présents, relève encore l'Igas. Résultat : l'économie d'échelle n'est pas au rendez-vous. En Poitou-Charentes par exemple, le coût moyen réel est de 4 500 euros par stagiaire en formation collective, contre 1 800 euros en formation individuelle. Conscient du problème, Pôle emploi a indiqué que "ce principe de paiement doit être revu dans le prochain accord-cadre fixant les règles d'achat de formations".

Indicateurs de suivi
Ce n'est pas le seul chantier qui attend l'agence, qui a le monopole de la prescription des formations. Car l'Igas pointe aussi la faiblesse des outils de suivi des stagiaires et des organismes de formation, outils qui nécessitent selon elle "d'être professionnalisés". Elle suggère de définir des indicateurs de suivi (délai avant l'entrée en formation, taux de remplissage, taux de retour à l'emploi), ce que font très peu d'acteurs de la formation,  à la différence de ce qui se passe dans d'autres pays. Pour gagner en productivité et alléger le travail des conseillers emploi, "la mise en place de plates-formes "formation" chargées d'assurer les fonctions de back office (inscription, rémunération, récupération des attestations, etc.) devrait être généralisée", recommande l'Igas. 

Alors que Nicolas Sarkozy a fait de la formation des chômeurs un sujet phare de sa campagne et qu'il attend dans les jours à venir les propositions du sénateur UMP Gérard Larcher pour faire passer le nombre de chômeurs formés de 10 à 40%, ce rapport de l'Igas apporte une utile contribution au débat. 

Xavier Sidaner

acteurspublics.com
le 02/04/2012 dans Actualités 
 


samedi 1 juin 2013







    


  Pourquoi les DRH sont-ils si mal aimés ?
                 Propos recueillis par Alexia Eychenne, publié le 13/07/2012

Les salariés attendent d'un DRH écoute et humanité, quand ces derniers se voient surtout comme des stratèges et des négociateurs. 
Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise§Personnel, analyse ce malentendu. 

Les DRH oublient-ils d'être humains ? Un sondage de l'organisme de formation Cegos auprès de salariés laissait récemment entrevoir un tableau sans concessions des directeurs des ressources humaines : près d'un salarié sur deux les jugeaient soumis à la direction, 37% leur reprochaient leur manque de proximité et, surtout, de prise en compte de "l'humain" dans l'entreprise.

Beaucoup attendent d'eux écoute et sens de la communication, quand les DRH se voient surtout comme des stratèges et des négociateurs. Sandra Enlart, directrice générale  d'Entreprise§Personnel, une association qui regroupe une centaine de grandes entreprises autour de l'évolution des ressources humaines, revient sur ce décalage.

Une récente enquête a montré un décalage profond entre les attentes des salariés et la façon dont les DRH conçoivent leur propre rôle. Cela vous étonne-t-il ?

Les résultats du sondage ne sont globalement pas très positifs, mais pas vraiment étonnants nos plus. Ils reflètent l'éternelle tension d'une fonction intégrée à la direction générale, payée par elle, mais aussi chargée d'assurer le bien-être des salariés. Deux attentes paradoxales s'y projettent, ce qui en fait une fonction très différente d'autres postes de l'entreprise, une direction financière pas exemple. Ce décalage lui est inhérent, indentitaire. C'est d'ailleurs ce qui fait sont intérêt et ça ne changera pas. 

Les salariés sont pourtant nombreux à leur reprocher un manque d'attention au "facteur humain".

Les salariés osent dire aux DRH "occupez-vous de moi"

Depuis environ deux ans, la prise en compte de plus en plus grande des risques psycho-sociaux a fait monter des attentes fortes chez les salariés. Ils osent maintenant, dire aux DRH "écoutez-moi, occupez-vous de moi". Mais parallèlement, ces dernières années ont aussi été très difficiles économiquement, et DRH ont été extrêmement sollicités par les directions, pressés de ne plus dépenser un centime. 2009 a quasiment marqué un arrêt des recrutements. Aujourd'hui encore, ce souci et l'anticipation d'une nouvelle crise sont encore très présents dans les entreprises européennes.

37% des DRH se plaignent de devoir parfois agir contre leurs valeurs et leur éthique. Ils ont donc conscience de ces tensions ?

Oui, il y a un coté "schizophrénique" au fait de se retrouver du côté de la direction générale, de travailler pour elle, quand beaucoup viennent à ce poste par souci des personnes.

Comment les DRH en sont-ils venus à perdre le contact avec le terrain, ce que déplore plus d'un quart des salariés ?

Les responsables des ressources humaines sont de moins en moins nombreux, eux qui étaient sur le terrain

On sort d'une période où les DRH ont été de plus en plus perçus comme des gestionnaires, notamment autour du mouvement des DRH business partners.

Et puis la rationalisation de la fonction RH a joué aussi : les responsables des ressources humaines sont de moins en moins nombreux, or c'est eux qui faisaient le travail dans les grandes entreprises, pas les directeurs. Ils font de plus en plus de reporting, entre autres tâches qui s'apparentent parfois plutôt à du contrôle de gestion ou de la direction financière. 

Enfin, la dernière tendance, c'est celle de prendre de moins en moins de risques, juridiques notamment. Le DRH, c'est celui qui applique les nouvelles législations et doit faire en sorte que les opérationnels ne soient pas mis en péril. Résultat, on a supprimé les moments où avaient lieu les relations humaines. Et ça, ça se paye au bout de dix ans.